Covid-19 : la crise se propage à l’immobilier

Les transactions immobilières sont encore autorisées seulement, les démarches se rallongent au vu de la fermeture de nombreux établissements bancaires et du travail à domicile. Par ailleurs, les banques, craignant une crise financière et une augmentation significative du nombre de défauts, retardent l’octroi de prêts immobiliers. De ce fait, les transactions immobilières sont grandement limitées. Les notaires et les agences immobilières étant closes, les transactions sont gelées et se reportées à la fin du confinement.

D’après Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du Management des Services Immobiliers, le repli des transactions prévisible au cours des prochaines semaines aura nécessairement des conséquences sur les prix de vente des logements.

Ainsi, nous pouvons déjà prévoir une fluctuation conséquente sur les prix de l’immobilier notamment dans les grandes villes françaises.

Au-delà du marché, ce sont les acteurs de l’immobilier qui vont être directement impactés par le COVID-19 et le confinement. On estime que 3000 agences pourraient fermer leur porte d’après la FNAIM.

La baisse de transaction affectera principalement la trésorerie des agences habituellement tournée vers la vente tandis que le modèle des agences de gestion locative s’avère bien plus résilient dans une crise conjoncturelle comme celle que nous vivons.

Afin de palier à cette crise, les notaires ont créé des démarches légales à distance. Quant aux professionnels de l’immobilier, ils se tournent vers les plateformes digitales comme mydomus, qui se sont avérés être des solutions sûrs et fiables dans la durée. Le marché de la gestion locative, va-t-il définitivement prendre le virage de la dématérialisation ?

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